Peinture des 5 doigts

C'est le jardin, durant l'été, qui nous offre grâcieusement des coloquintes, il ne reste juste qu'à les cueillir vers le mois de septembre, il paraît que celles-ci envahissent aussi les marchés de Hollande et de la provence.

Pour les conserver, il nous a fallu aussi procéder par expérience, échecs, et recommencer encore… au bout de plusieurs années… malgré tous les bons conseils livrés par internet ou autres, nous avions beau les suivre, de toute façon, cela ne marchait jamais.

Enfin, à force, cela a marché, il suffit de les laisser tranquilles dans une pièce non humide, chauffée à environ 20°C, pas trop exposés directement au soleil, placées sur des grilles ou des cagettes pour permettre à la peau des colloquintes de transpirer de toute part. Il faut quand même de la place et environ une année (voire plus pour certains). Absolument garanties de ne plus pourrir du tout, elles se vident d’elles-mêmes de leur chair et leur matière devient aussi dure parfois que l'écorce du bois.

Ainsi, on peut imaginer à faire des instruments de musique, fabriquer des boites, etc,  ou les laisser nature, et enfin les peindre ou les décorer, etc, reprendre comme on veut la matière que les coloquintes nous laissent au choix.

Alors voici, peindre des coloquintes, ça paraît farfelu comme ça !

Vendue lors d'une exposition.

Tuile du coq donnée pour un démagement dans une ferme.

Faite et donnée à une secrétaire qui ne fait pas un boulot facile,

mais qui est restée intacte de son humanité,

accueillante et sympa.

Vendue lors d'une exposition.

Donnée en toute simplicité à des voisins marseillais super sympas

qui aiment bien en plus Etoile (le pseudo de ma jeune).

Donnée à Philippe pour son record sportif, et les revendications nationales

pour l'accessibilité à tous et pour tous sans plus aucune exclusion.

Prise par ma fille en flagrant délit :

Ce lutin et son coquillage que j'ai peint ci-dessus sur une tuile, viennent des modèles de Myrea PETTIT (voir son site http://www.fairiesworld.com), que je site de très grande artiste, j'adore ses dessins, ils sont superbes. Je suis sûre qu'elle ne m'en voudra pas d'avoir repris son lutin et son coquillage, de les avoir peints sur une tuile, de les avoir croustillés et dévorés des yeux et des doigts.

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Un des livres que j'ai sous le coude en ce moment, explique un peu ceci :

"Ce n’est pas, par exemple, un hasard, si le grand mouvement de l’art fantastique est né au cours de la révolution industrielle, à une époque où la vie est dure pour bon nombre de personnes et où la campagne devient méconnaissable. Face à la construction des usines crachant leur lot de fumée et de crasse, et à la disparition d’énormes étendues de terre sacrifiées pour la brique ou autres… On a vu aussi naître en parallèle, nombre de pièces de théâtre." Ces esprits de la nature que j'aime en particulier, symbolisent un style de vie révolu et reconnecte à la beauté et au mystère de la nature.



Celle-ci assise sur un escargot vient d'un modèle de Maxine GAAD.
Voir son site http://www.fataraworld.com/

Ci-dessus, elle provient d'un modèle de Maria J. William
Son site http://www.mariawilliam.net

Ci-dessus, elle provient d'un modèle de Maria J. William
Son site http://www.mariawilliam.net






Celle-ci provient du modèle de Maria J. William
Son site http://www.mariawilliam.net





Cette fée que j'ai reprise pour la peindre ci-dessus sur une tuile, 

vient des modèles de Myrea PETTIT
Voir son site http://www.fairiesworld.com 

Donnée à une personne qui est apparue

dans le plus grand des hasards comme par magie

des "pas" de chance (une combattante, une vraie)

  Donnée à une jeune sirène pour des cours de natation à Etoile

(le pseudo de ma jeune).

Donnée à ma nièce, oui, c'est une vraie petite fée.

Donnée à une personne sympa et ouverte,

à la croisée des chemins,

la tête à l'envers, on n'est même pas tombés.

La Fauvette est le nom d'un restaurant sur la Vendée.




Pour un peu d'histoire et la provenance du mot "La Chouannerie", c'est l'insurrection Vendéenne qui fut d'abord un mouvement de résistance et de révolte contre la dictature et l'oppression. La chouannerie fut cette guérilla bretonne peu organisée qui s'intensifia à partir de 1794 par la rencontre, suivant l'exemple vendéen, de la jacquerie des paysans et du complot contre-révolutionnaire des nobles. Pas d'armée, peu de combattants, peu d'encadrement, un soutien irrégulier des populations ; voilà les caractéristiques de la chouannerie.

La Vendée fut un département pour une lecture et exécution(s) de decrets des plus lapidaires, à vouloir la rayer de la carte, ainsi on brûla et tuera en une année, 450 000 vies vendéennes : hommes, femmes et enfants entre 1793 et 1794 (génocide passé en France dont on n'en parlera que "vraiment plus de 150 ans après", certains historiens ont voulu mettre à jour la vérité ou plutôt l'analyse pour éviter que... qui aurait pu en tirer une leçon bien avant la guerre froide... mais ce fut bien après... Allez savoir pourquoi ?)




Le nom d'un regroupement familial.

Bon, là, c'est un vieux rideaux de bambou qu'on m'a donné, afin de pouvoir le rénover
et l'aménager en décor intérieur sur un mur.

J'ai d'abord repris des tours de fenêtres provenant de modèles quelconques, puis des fleurs, des oiseaux, des plantes par ci, par là, les ai mélangés ensemble pour la création.

J'ai commencé à faire des animaux inspirés de l'Afrique sur tout un pan de mur dans un couloir et comme c'est chez nous, donc sans aucune obligation de finir, j'ai donc laissé tel que, je finirais peut-être un jour ?

Je voulais rajouter des fleurs, des arbres, des herbes, de l'eau, des montagnes de désert, etc...

La peinture à du mal à prendre sur ce placo, et tout ceci a été fait aux petits pinceaux... Ce qui explique aussi pourquoi (voyons, il faut bien que se trouver des excuses, des motifs, des raisons !), j'ai laissé ce pan de mur planté dans ce décor ou ce décor planté dans le mur, mais en tout cas, sûrement pas tout blanc.

Cet albatros a bien pris sur ce mur en placo.



Ce toucan a été assez difficile à réaliser car le mur est en crépis, sa surface n'est pas plate, elle est pleine de picquots de toute part, pour réaliser des traits harmonieux, il a fallu être munie de pas mal de persévérance (c'est une qualité qu'on dit), de beaucoup d'entêtement (c'est un défaut pourtant).

Ces poissons ont été dessinés, puis, peints sur le mur d'une chambre. 

L'origine et l'inspiration proviennent de plusieurs photographies de poissons dans des livres spécialisés à l'aquariophilie et l'élevage, puis les ai mélangés au gré.

BONJOUR,

D'abord, avant de passer à la présentation, vous allez peut-être vous demander pourquoi après mon prénom Patricia dans ce mail (car certains ont déjà posé cette question), il y a les lettres : spnp.

Et bien, c'est parce qu'il est difficile parfois de me retrouver sans peinture ni pinceaux (spnp), ça finit toujours par me manquer énormément au bout d'un certain temps.

Allez, après ce blabla au sujet de mon mail,

en avant toute pour la Présentation :

Ce blog, pour vous présenter "mes" peintures et dessins, j'avoue toutefois que je suis quand même une grande copiste.

Alors voilà, je vous décris ce fruit né de passion de vie depuis ma jeunesse, qui ne demande pas grand chose, sans besoin d'aucune revendication :

Comment et avec qui ?

J'ai juste besoin des 5 doigts de ma main et de mes yeux.

Avec quoi ?

Il faut aussi, juste un peu d'eau dans un verre, de la peinture, des pinceaux, du vernis afin que la couleur ne se dégrade pas.

Sur quoi ?

Les supports favoris sont souvent des objets de récupération, des murs (avec autorisation, bien entendu !), des tuiles, des ardoises, des carreaux de faënce, des vieux rideaux de bambous, etc.

C'est parti !

Les inspirations partent de ce que je vois, de modèles, je les assemble, je les mélange, dès fois, je les laisse tel que, mais le support n'est jamais le même, je ne peints pratiquement jamais sur des toiles, ni sur du papier.

Vous allez peut-être aussi vous demander pourquoi les peintures sont signées :

et bien, cette empreinte remonte depuis mes tous premiers dessins
réalisés dès 1975, à l'origine chez mes parents à toucher de l'Océan,
à fleur de peau de ses déferlentes, de ses odeurs et de son vent imprévisible !

Fresques sur mur, peinture sur objet, récupération ou sur toile, etc, à partir de vos portraits préférés, de vos photos, etc, on imagine, on imagine... 

Les expositions se font dans les cafés, les librairies, etc, ou par le soutien d'associations d'artistes, de sociétés, d'établissements, etc.

Vous pouvez me téléphoner pour toute demande au 06 89 12 86 35 ou m'écrire aussi sur le mail  patricia.spnp@gmail.com

EN TOUT CAS, DEJA A TOUS, BIENVENUE

ET SURTOUT BONNE NAVIGATION ENCHANTEE

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