Publié le 30 Août 2009
Lorsque les ennuis font pousser les idées :
- Ne pas avoir peur de faire le bazarre sur la table du salon : tubes de peinture, pinceaux, planche à découper, couteau, ciseaux, papier journaux, boites de fils, coloquintes séchées, morceaux de bois trouvés dans le jardin, etc :
"Mais que votre maison est mal rangée, que vous êtes désordonnées, brouillonnes, insoumises, désobéissantes, etc".
Puis, on sort les coloquintes de leur panier, on les peint à la peinture dorée, argentée, cuivrée, verte, jaune, etc, enfin comme on veut, on n'a pas étalé des paillettes que l'on peut rajouter, ni fait les dégradés de couleur, ces coloquintes ressemblent à des poires, en fait, ce sont des courges.
Après, on coupe le fil de nylon aux dimensions voulues, on fait des noeuds coulants, on entaille au couteau les tiges de bois pour la tenue des fils.
On commence à accrocher au plafond avec un grand fil la première tige, ce qui évite d'avoir les bras en l'air, on réajuste l'équilibre et la mobilité au fur et à mesure de la construction.
Une fois terminé, on peut remonter ce drôle d'objet aérien pour le suspendre plus haut au plafond, ça ressemble à des ampoules mais ça tourne tout seul et bouge tout le temps au moindre brin d'air ou mouvement dans la pièce.
Dans le désordre, se trouvent aussi nos exigences.
Il ne faut pas se fier aux apparences.